Valérie Dumange rédaction web - plume

Réseaux sociaux : Sommes-nous des poissons rouges ?

par | 1-07-22 | Livre du mois | 0 commentaires

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Où en sommes-nous dans notre relation avec les réseaux sociaux ? Chaque matin, je ne peux m’empêcher de jeter un œil sur Facebook, Instagram ou LinkedIn. 3 réseaux que j’ai choisis sur la multitude à portée de clics. Ça parait peu, mais c’est déjà beaucoup en termes de temps passé et d’attention. D’ailleurs, pour quels objectifs et quelles conséquences sur mon esprit ? Que penser de cette digitalisation (à marche forcée ?!) qui s’est imposée à nous : Perte de temps, passe-temps ou un essentiel professionnel ?

À chacun sa vision. Je ne suis pas là pour juger. Je m’interroge, comme souvent. Encore mon refus d’être un mouton ou conditionnée.
Ce dont je suis désormais consciente, c’est que ce qui peut apparaitre au départ comme un cabinet de curiosité peut vite basculer en addiction, si l’on y prend garde. Bruno Patino le démontre dans son livre : La civilisation du poisson rouge, paru au Livre de Poche et prix des lecteurs 2020.

À travers cet article, après avoir passé en revue les différents réseaux sociaux et leurs intérêts pour les professionnels, je vous expose une fois de plus une réflexion toute personnelle. Elle est inspirée de la lecture de ce livre et d’autres articles sur le sujet.

Faut-il prendre le train des social médias ou le laisser passer ? Je ne suis plus sûre de rien.

Les réseaux sociaux en chiffres

Les chiffres de début 2022 parlent d’eux-mêmes : 59,47 millions d’internautes en France, avec 49,6 millions d’utilisateurs actifs de réseaux sociaux et 4,3 milliards dans le monde*.

Qu’est-ce qu’un réseau social ?

C’est une plateforme, qui vous permet de vous créer un compte personnel. Grâce à votre profil, vous pourrez ensuite publier ou partager des contenus divers et variés (images, vidéos, humeur, informations, valeurs, avis…) avec vos abonnés, vos amis ou votre communauté.

les réseaux sociaux sont partout : sur nos téléphones, nos ordinateurs ou tablettes. Bien avant d’apparaitre sous forme d’applications à télécharger dans les « stores » de nos téléphones, on les trouvait sur nos ordinateurs. Ils sont apparus à la fin des années 1990 avec l’essor d’internet.

Plutôt confidentiels dans un premier temps, ils sont devenus quasi indispensables pour certains à leur vie.

C’est LinkedIn qui a ouvert le bal en 2002, suivi 2 ans plus tard par Mark Zuckerberg et la création de Facebook, qui deviendra un phénomène de masse à partir de 2007 et 2008 en France.

Quels sont donc ces incontournables réseaux sociaux ?

Les plus connus et donc les plus utilisés sont :

  • YouTube avec 49,6 millions d’utilisateurs par mois ;
  • Facebook : 33 millions ;
  • Snapchat : 24,5 millions ;
  • Instagram : 24 millions ;
  • LinkedIn : 21 millions ;
  • Tik Tok : 14,9 millions ;
  • Pinterest : 12,22 millions ;
  • Twitter : 8 millions ;

*Sources : Wearesocial/ Hootsuite/BDM de janvier 2021. On peut supposer que les chiffres seront encore plus significatifs fin 2022.

infographie d'Awitec sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux en France -Awitec

Les médias sociaux sont plus larges encore. Ils englobent les réseaux sociaux, les forums (Quora ou Medium par exemple) et les blogs.

infographie des réseaux sociaux tendances
Les réseaux sociaux selon Bridge

Qui utilise les réseaux sociaux ?

Enfants, ados, adultes… Tous touchés par le phénomène.

Les jeunes, les actifs, les inactifs ou les retraités sont des utilisateurs plus ou moins fréquents des réseaux sociaux. Bien que les usages soient différents d’une catégorie socioprofessionnelle à l’autre, d’une catégorie d’âge à l’autre ou encore d’un genre à l’autre, la population française n’a pas été épargnée par le phénomène mondial.

Professionnels : quel réseau social choisir ?

Facebook 

Une tranche d’âge plutôt mure. Des professionnels en tout genre l’ont investi : artisans, commerçants, freelances (formateurs, coaches, développeurs, designers, rédacteurs web…), le monde culturel (auteurs, illustrateurs, libraires…) et journalistique après certaines appréhensions parfois élitistes. Mais aussi des quidams comme vous et moi.

Instagram 

Une histoire de visuels. Il faut aimer les vidéos courtes, les photos et les illustrations. Des abonnés plus jeunes que sur Facebook.

Snapchat, Tiktok 

Un public jeune à atteindre et beaucoup de vidéos à réaliser.

Twitter 

Des phrases courtes pour un média d’opinion à partir de la trentaine…

LinkedIn 

Prospection professionnelle, cv, lieu de rencontre des professionnels.

Pinterest 

Déco, tendance, cuisine, cours… un tableau avec vos visuels préférés à épingler.

Professionnels, toutes ces plateformes confondues sont le reflet de qui vous ou votre entreprise êtes. Alors veillez aux informations que vous y publierez.

Professionnels : pourquoi faire appel aux réseaux sociaux ?

L’utilisation des différents réseaux se fait en fonction de ce que l’on y recherche ou de ce que l’on en attend d’un point de vue personnel et professionnel.

Utiliser les réseaux sociaux, c’est une question de visibilité, de narcissisme ou de communication marketing ?

Un peu tout à la fois.

Que penser de l’utilisation des réseaux sociaux dans le cadre professionnel ?

Vis à vis des réseaux sociaux, il y a plusieurs sons de cloches.

On trouve d’un côté leurs détracteurs, qui y voient un fléau pour notre jeunesse, une perte de temps et de repères. Une manne à « fric » pour les concepteurs, sans retombées sonnantes et trébuchantes pour les professionnels aux budgets de communication limités.

Et puis de l’autre, il y a les « pour » en 3 catégories :

  • les start-up et autres licornes, les entreprises en BtoB (Busines to Business) qui les utilisent au quotidien.
  • les spécialistes, qui en font un business (Community managers, freelances, rédacteurs, coaches, formateurs…)
  • et ceux qui aimeraient y gagner des clients (commerçants, artisans) en BtoC (Business to Customers) sans trop savoir comment faire (ce que leur explique la seconde catégorie).

Mais il y a aussi ceux du milieu, qui n’ont pas un avis bien arrêté sur la question, dont je fais partie.

Utilisation des réseaux sociaux : quels objectifs ?

J’ai souvent lu qu’ils permettent de :

  • créer un lien avec une communauté ; (Mais comment faire pour créer une communauté ? À but lucratif ou pas ?)  
  • se faire connaître ;
  • développer son image de marque ;
  • trouver des contacts (leads), qui à terme peuvent devenir des clients.

D’un point de vue professionnel, cela parait tout à fait intéressant au premier abord et c’est souvent comme cela que c’est vendu par les sociétés de formations.  

Car oui, les réseaux sociaux permettent d’attirer des visiteurs dans un tunnel de vente jusqu’à votre site internet.

Mettre en place un Tunnel de vente ? Mais qu’est-ce que c’est ?

C’est un entonnoir (de conversion) dans lequel vos futurs clients entrent. Il se resserre jusqu’à l’action ultime : l’achat. C’est un parcours, emprunté ou pas par la cible visée. Mieux vaut bien connaître votre client idéal, pour répondre avec justesse à ses problèmes et ses besoins (et lui vendre votre marchandise ou service).

Voici les 4 étapes principales :

  • Attirer le visiteur grâce à un bon référencement sur Google ou par les réseaux sociaux ou encore par des campagnes de publicités payantes.
  • Transformer le visiteur en lead ou contact. Récupération de ses données (mail, téléphone…) avec son accord (rgpd) pour constituer une base de données pour présenter les offres.
  • Convertir le contact en client. C’est la partie commerciale avec présentation de services, de produits, offre de contenus et d’essais gratuits ou de promotions.
  • Fidéliser le client, en faire un ambassadeur afin qu’il recommande vos produits ou services (partages sur les réseaux sociaux, avis positifs, codes de réduction, programme d’affiliation…)

infographie sur le tunnel de conversion
Infographie Tunnel de vente de blog.comexplorer.com

Les copywriters sont les spécialistes des tunnels de vente. Ils vendent avec les mots.

Gérer sa communication par le SMO

SMO pour 𝐒ocial 𝐌edia 𝐎ptimization ou Optimisation via les réseaux sociaux.

Vous avez un site web ? Vous avez des réseaux sociaux ? Mélangez le tout et vous obtiendrez le 𝐒𝐌𝐎 !

Le but : faire connaitre votre site internet grâce à vos réseaux sociaux.

Vous voulez de la visibilité ? Faites le lien entre vos 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱 et votre 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐰𝐞𝐛 en les utilisant comme tunnels de vente.

  1. Placez des boutons de partage de votre site en direction de vos réseaux (après vos articles de blog par exemple).
  2. Ajoutez le lien de votre site sur vos réseaux (bon, ils n’aiment pas trop ça, mais qui ne tente rien, n’a rien !! C’est bien connu) ou en premier commentaire. Les visiteurs arriveront sur votre site, non pas par les moteurs de recherche, mais par vos publications sur vos réseaux.
  3. Publiez des contenus de qualité pour encourager vos visiteurs à les partager.
  4. Remerciez-les.
  5. Faites participer vos utilisateurs (posez-leur des questions) pour inciter au commentaire et donc augmenter le temps de présence sur vos réseaux sociaux.

Vous améliorerez ainsi votre 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ et votre 𝐧𝐨𝐭𝐨𝐫𝐢𝐞́𝐭𝐞́, on appelle cela de la 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐌𝐞𝐝𝐢𝐚.

Réseaux sociaux : Le revers de la médaille

Les algorithmes sont toujours plus contraignants (il faut beaucoup d’interactions pour être vu).

Certes les réseaux sociaux offrent à chaque profil inscrit une visibilité somme toute gratuite, mais de quelle visibilité parle-t-on ? Combien de comptes atteints ? Combien de temps passé à créer des visuels et des contenus qui attirent l’œil ? Pour quels résultats en termes de retour sur investissement ? Je suis dubitative.

Avoir un compte, une carte de visite sans frais ? Oui, pour qui peut la visualiser.

C’est une manière de rassurer vos clients ou vos contacts, tout comme un site internet. Mais si vous cherchez à en faire un moyen de prospection par ce que l’on appelle l’inbound marketing, accrochez-vous ou faites appel à des professionnels.

Car il vous faudra :

  • rédiger du contenu ; (publications régulières, tunnel de vente)
  • interagir avec vos abonnés ; (SMO)
  • trouver de nouveaux abonnés ; (Prospection)
  • passer beaucoup de votre temps. (Et qui pour gérer votre activité principale ?)

Les meilleurs vendeurs vous le diront : c’est chronophage (c’est pour cela qu’il faut faire appel à leurs compétences). Mais résultat, elle n’est pas si gratuite que cela l’utilisation des réseaux sociaux. En plus vous achèterez aussi de la publicité pour booster votre communication. Dans ce cadre-là uniquement les réseaux sociaux seront efficaces à terme pour le développement de votre entreprise.

L’utilisation des réseaux sociaux d’un point de vue personnel

Les réseaux ? Pour quoi faire ?

Pour :

  • s’informer : voyages, cuisine, cours, économie, finances, politique, points de vue des uns et des autres ;
  • acheter ;
  • comparer ;
  • s’amuser, se divertir…
  • rencontrer des personnes aux affinités culturelles, musicales, cinématographiques, littéraire, sportives communes… ou pas.

Il y en a pour tous les goûts. Un mot-clé, un hashtag dans la barre de recherche et vous aurez accès à tout un monde, dont vous ne découvrirez qu’une infime partie.

Chacun a une bonne raison de se créer un profil avec ou sans pseudonyme.

Mais prudence, les réseaux sociaux sont la porte ouverte à tous types d’informations ou de désinformations.
Intox qu’il vaut mieux vérifier via des applications comme le décodex, Les Décodeurs, la rubrique Vrai ou Faux de France Info, le site hoaxbuster.com et Tin Eye pour la véracité d’une image.

 

En moyenne, 11 % des Français seulement ont payé pour de l’information en ligne en 2019 selon le Reuters Institute. La majorité des citoyens s’informe par la télévision, la radio et les sources gratuites glanées sur le web et les réseaux sociaux. On y côtoie le meilleur et le pire. L’information n’est pas toujours vraie, elle est rarement contextualisée et jamais hiérarchisée.

Selon Cyrille Frank

Je vous recommande aussi l’article de ce même auteur Cyrille Frank : Les instruits toujours mieux informés, pour les autres, il y a Facebook et Hanouna

Attention dangers : Quels risques pour les utilisateurs ?

L’un des plus importants est de développer des comportements compulsifs : vérification excessive (nouveaux likes, commentaires, followers…), pire depuis l’avènement des téléphones portables (96,1 % d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux se connectent depuis un mobile).

Le syndrome FOMO (Fear of Missing Out) ou la peur de rater quelque chose, un événement, une interaction est aussi un phénomène anxiogène très développé chez les jeunes générations.

Mais il en existe bien d’autres :

  • Intimidation et attaques personnelles ;
  • Dépendance ;
  • Manque de confiance en soi ;
  • Stress ;
  • Anxiété ;
  • Sentiment d’isolement ;
  • Dépression ;
  • Mauvais sommeil ;
  • Tendances suicidaires dans le pire des cas.

Réseaux sociaux : voyeurisme ou pas ?

Voici la réponse de Michael Stora, psychologue et psychanalyste, spécialiste du monde numérique dans un article de Psychologies :

« Les réseaux sociaux assouvissent à la fois ce besoin voyeur, mais montrent aussi notre besoin quasi vital de s’exhiber, de se montrer. Ce que cela révèle, c’est notre fragilité narcissique liée à une culture moderne de l’idéal, de la performance, de la réussite à tout prix. Nous allons chercher dans les réseaux sociaux des récompenses narcissiques qui vont nous permettre de nous sentir mieux. Car l’image que nous donnons à voir aux autres est toujours choisie, voire manipulée à notre avantage. Globalement, notre usage des réseaux sociaux et du téléphone portable, ce “doudou sans fil”, vient aussi révéler notre incapacité à être seuls. »

Les réseaux sociaux : dans la mire de Bruno Patino

Bruno Patino et La civilisation du poisson rouge : un livre qui pousse à la réflexion.

Nous y voilà enfin.

L’auteur décrit les mécanismes d’addiction induits par les plateformes sur les utilisateurs, les risques engendrés par la consommation excessive de temps d’écran, mais aussi les origines de l’internet et l’utopie de ses créateurs, ses dérives, ses conséquences néfastes sur les individus et la société en général. Il passe ensuite en revue le combat inégal de l’information de nos jours (cf : Cyrille Frank). Et en toute fin, il explore les solutions possibles.

Google et consorts : même rhétorique

Qui croire ? Pour peu qu’on s’intéresse au monde digital et à la communication, on pourra sur internet trouver toutes sortes d’informations (contradictoires) sur le sujet. Mais le livre de Bruno Patino a retenu toute mon attention, c’est le cas de le dire !😉

Car l’attention, c’est le cœur du sujet. Un poisson rouge possède 8 secondes d’attention. Ajoutez juste 1 de plus à celle d’un Millenial (cette génération que l’on dit née avec un écran en main) est vous obtenez 9 secondes d’attention pas plus. C’est la génération du zapping.

Toutes les Gafam n’ont qu’un but : capter votre attention et la retenir le plus longtemps possible. Ils collectent vos données, repèrent ce qui vous plait, vous disent ce que vous devez faire et vous donne, même ce que vous ne cherchez pas, à volonté.

Votre comportement est observé et disséqué pour une meilleure efficacité addictive. C’est gratuit, alors on se laisse prendre au jeu. Subrepticement les publicités sponsorisées sont induises. Votre temps et vos données sont leur gagne-pain. L’auteur parle de data-capitalisme.

Les conséquences néfastes sur les individus

Pour éviter de répéter les risques, déjà évoqués dans un paragraphe précédent, j’ai retenu en plus dans son livre 2 termes qui m’étaient inconnus :

Êtes-vous phnubbing ou nomophobique ?

Le premier terme désigne « une consultation ostensible de son smartphone entre collègues, amis, amants et membres d’une même famille alors que l’on nous adresse la parole ». Contraction de phone et snubbing (snober). C’est aujourd’hui un réflexe devenu totalement inconscient selon l’auteur.

Le deuxième désigne « la peur panique face à l’éloignement même éphémère de son portable ». (no mobile phone phobia = nomophobie)

Troubles de la personnalité, du comportement, compulsion, addiction… « la société ressemble à un peuple de drogués hypnotisés par l’écran : nous sommes sous emprise » selon l’auteur.

« La dépendance est toujours selon Bruno Patino l’effet recherché par les nombreuses interfaces ou services qui structurent notre consommation numérique ». Il compare le phénomène à celui du jeu dans les casinos.

Mon point de vue de lectrice

Ce livre, riche d’informations sourcées m’a permis de me détacher de l’image un peu enjolivée que j’avais de la nécessité d’utiliser les réseaux sociaux d’un point de vue personnel et professionnel. Mais le mieux est de le lire jusqu’au bout.

Point de vue d’une rédactrice sur les réseaux sociaux

Le négatif 

Nourrir la bête, ou plutôt les bêtes, mais à quel prix ?

Celui du temps passé à créer des contenus ou celui du budget publicitaire croissant pour espérer plus de visibilité.

Abusée par les chantres des réseaux sociaux, chambres de Commerce et de Métiers y compris, qui voient leurs adhérents comme un vivier potentiel pour leurs formations, j’ai voulu y croire.

Je crois que pour ma santé mentale, il faut que j’apprenne à les utiliser avec parcimonie. Ils sont une carte de visite au même titre que mon site internet. Mais je ne pourrai jamais rivaliser avec les plus grands alors pourquoi chercher à y croire et se tuer à la tâche. Je dois aussi faire tourner mon activité.

Produire toujours plus de contenus : pour qui ? Pourquoi ? Et si on se tournait vers une sobriété éditoriale comme nous le recommande Ferréole Lespinasse ?

Le positif 

Le marketing digital, c’est un business comme un autre. On le dit marketing viral quand il répond à tous les critères des algorithmes. Faut-il encore les connaître.

Il est participatif, si on utilise les codes à cet effet et c’est une forme moderne du bouche-à-oreille.

Il permet de mieux cibler grâce à l’accumulation de données (souvent aux dépens de l’internaute).

La mise en œuvre du marketing digital n’est pas aisée. Elle repose sur une démarche stratégique réfléchie de communication :

  • quels objectifs cherche-t-on à atteindre ? Se faire connaître (notoriété) ? Pousser le consommateur à l’achat ?
  • quels réseaux utiliser pour toucher la cible ?
  • quels formats développer pour mettre le plus en valeur notre offre ? (Image, infographie, vidéo, landing page…).

La rédactrice web que je suis recherchera toujours l’équilibre, le juste milieu utile au client.

Conclusion 

En toute franchise, j’y ai cru et je n’y crois plus trop. J’ai perdu beaucoup de temps à produire des contenus, pas toujours très pertinents dans le but de plaire à des algorithmes non maitrisables. J’ai dépensé des sommes folles en formation, attirée par des titres et des promesses toujours plus alléchantes. Je suis tombée dans le piège des publicités AIDA (attirée, intéressée, j’ai désiré et actionné le bouton de la consommation).

Rédactrice, je reste mais toujours pas copywriter. Je n’en ai pas le talent et pas l’envie.

Mais je ne suis pas hostile. Dans un monde où le commerce est roi, attirer et subjuguer ne sont-ils pas la norme ? Surtout quand le travail en vaut la peine.

L’idée n’est-elle pas d’être en phase avec sa propre valeur ? Tant de questions sans réponses, quand on est la reine du milieu. Je ne suis pas contre l’évolution numérique et les désirs suscités (quand ils sont valables), pas pour le consumérisme à outrance et l’addiction via les réseaux sociaux.

Il me semble que le libre arbitre et la raison doivent sortir vainqueur de pseudo manipulations rédactionnelles ou visuelles. Je suis tout bonnement contre le mensonge caractérisé et les contraintes imposées pour répondre à une tendance.

Mon credo (sans étiquette politique que l’on voudrait lui accoler) : un commerce utile, équitable et éthique.

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