Valérie Dumange rédaction web - plume

Le pourquoi des Tribulations de Valérie

par | 3-06-22 | Portraits | 0 commentaires

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Les tribulations de Valérie, qu’est-ce que c’est ? Un besoin, une thérapie, un coup de pied dans la routine ? C’est un peu de tout et rien à la fois. J’écris pour le plaisir. J’aime aligner des mots. Il s’agit d’un rituel bien ancré. Chaque matin, je m’y mets sauf le week-end, pour recharger les batteries. La séance d’écriture se déroule entre 7 h et 9 h. Pas de stratégie, toujours le grand saut dans l’inconnu. Parfois, j’ai peur de ne pas y arriver. Bien ou moins bien, il en ressort toujours un petit quelque chose. Ce n’est déjà pas si mal !

Comment ça m’est venu cette addiction ? Du jour au lendemain.

L’origine des Tribulations de Valérie

Le désir d’être entrepreneuse 

Bien avant les anecdotes, les péripéties, il y a eu l’envie d’entreprendre. C’est même l’origine du compte Instagram. Après un Brown out, teinté de burn-out, j’ai pensé que je n’étais plus faite pour travailler pour d’autres😅. Comme eux d’ailleurs ont certainement pensé que je n’avais rien à faire pour eux !😉

Je n’ai eu que des patrons, pas de patronnes. Je ne sais pas si cela aurait été différent ou pas.

Peut-être comprennent-elles mieux les difficultés du quotidien, de la maternité, de la charge mentale… un peu tout ce qui est décrit dans les magazines désormais. Mais je n’en suis pas si sûre.

Bref, homme ou femme, ça a peu d’importance. La pièce centrale, c’est vous, c’est moi et nos désirs profonds. Être entrepreneuse en était un. Vraisemblablement pour le côté liberté que j’entrevoyais.

La place des réseaux sociaux

J’ai voulu être libraire. J’ai même suivi une formation. Ça ne s’est pas réalisé. Un jour, peut-être… Après, j’ai pensé à un commerce de bric et de broc. Impossible.

Les comptes Instagram et Facebook étaient créés : Entrepreneuse, yes I can ! J’avais déjà commencé à raconter mes aventures. En toute franchise, je ne me voyais pas arrêter. On y prend goût à ces p’tites bêtes-là ! Et elles savent très bien nous retenir.

Au-delà des réseaux, ce que j’avais toujours apprécié dans ma vie, c’était de lire des romans et d’écrire dans mes carnets intimes. Ainsi le compte Insta pour raconter l’histoire d’une quinqua, qui rêvait d’être entrepreneuse, est devenu le compte d’une quinqua qui raconte sa vie ! Ses déboires avec son fils, ses envies de devenir écrivain, d’avoir un podcast, ses gaffes, ses nuits sans sommeil… Tout ce qui lui passe par la tête au réveil !

Un chemin tortueux

Je suis à peu près sûre que je ne suis pas la seule à ressentir ce qui suit : Je n’ai jamais été vraiment moi-même ou à ma place. Pas aventurière pour un sou, j’ai suivi mon petit bonhomme de chemin. Je me suis posé un tas de questions, auxquelles je n’ai toujours pas toutes les réponses. Par ailleurs, je crois bien que je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie (il y a encore peu de temps).

Grande contemplative, j’ai souvent été dans l’attente. C’est vrai, je me suis laissée porter. Jamais vraiment satisfaite, mais pas battante pour autant, pas leader de quoi que ce soit, donc plutôt dans l’ombre. Et pourtant, je rêvais de lumière…

J’ai régulièrement ressenti de l’injustice à mon égard. Désormais, je pense que je me suis enfermée dans ce rôle… facile. Plus souvent victime pour ne pas déplaire que bourreau ou alors de moi-même. J’ai rarement moufté !

Désillusions

Avec le temps, j’ai pourtant entretenu ma différence d’esprit. Je l’ai même affirmée. Et les tribulations me l’ont confirmée.

J’ai connu les aléas de la vie, d’un divorce, de la mort des êtres chers, de la rupture avec un enfant, de trahisons, de la perte d’emplois, du chômage. Tout ça, je l’ai écrit dans des dizaines de carnets à l’abri des regards.

Puis, j’ai eu envie d’écrire sur des femmes conquérantes et battantes. C’était 21, Elle et Moi (voir la vidéo dans la page Qui suis-je ?). Sans le savoir, elles m’ont aidée à me relever. Puis, je suis retombée. J’ai alors recommencé. J’ai écrit mes Confidences, un mélange de réalité et d’imagination, une confusion des genres. Un échec.

La réponse d’une maison d’édition m’a dézinguée. Anéantie, j’ai pensé ne jamais plus écrire. Après tout, écrire ce n’est pas un métier selon certains ! Les places en maison d’édition sont chères et souvent inaccessibles. Qui suis-je pour prétendre écrire ? À quoi bon poursuivre dans une voie de garage, quand on vous dit que vous êtes nulle.

L’envie de conjurer le sort

La vie n’est faite que de malentendus, de tristesses, de joies (beaucoup moins nombreuses), de batailles d’égo, de besoins d’amour, de luttes…

J’ai commencé par arrêter de me dire qu’il y avait pire ailleurs et que pour cette raison, je devais me contenter de ce que j’avais. Et ainsi ne rien faire… À ce rythme-là, je crois que je n’aurais jamais rien tenté.

Le regard des autres ? J’ai cherché à l’oublier (Exit les maisons d’édition). Et après tout… qui m’aime me suive !

Je me suis lancée sur les réseaux sociaux sans en utiliser les ressorts. Je ne les maîtrise pas. Mais j’écris pour mon plaisir et celui de quelques autres. N’en déplaise à ceux qui me prennent pour l’idiote de service.

Maintenant, je pense que ce que je raconte, ça peut aussi aider des gens à aller mieux, à se rendre compte qu’ils ne sont pas tout seuls, à les faire rire parfois.

Il y a des Tribulations de Valérie beaucoup moins bonnes que d’autres, faites dans la douleur, mais elles ont le méritent d’exister, d’être un accomplissement. Et c’est ça ma victoire !

Les tribulations de Valérie et la rédaction web : compatible ou pas ?

À priori non

Quand j’écris de la sorte, je ne respecte pas les règles contraignantes de la rédaction web. Je fais des phrases à rallonge, tout comme mes paragraphes.

Qui viendrait chercher sur Google « Tribulations de Valérie » ? Je ne réponds à aucune requête d’internaute.

Je n’emploie pas de mots concernant un champ sémantique précis. (Et) Je n’ai pas une vraie structure rédactionnelle. (Pire) Je ne réponds pas aux 5 W (what, who, where, when, why et 2 H (how, how much) dans mon introduction. J’utilise très peu de mots de liaison. « Je » est employé 5 fois consécutivement dans ce même paragraphe ! Résultat ma lisibilité est en orange sur Yoast (le correcteur du web). Pas bon pour google ! Alors, j’ai rajouté des mots entre parenthèses pour passer au vert. Je suis une bonne élève !! 😉

De plus, j’ai zappé la construction de la pyramide inversée. Celle qui impose de dire le plus important dès le début et d’aller vers le plus vague, voire inutile, du milieu à la fin.

J’ai aussi ignoré les listes à puces, essentielles à une lecture rapide.

Mon titre, quant à lui, n’a rien d’incitateur au clic.

Je n’énonce pas de bénéfices pour vous. Je m’éclate égoïstement à raconter le pourquoi des Tribulations de Valérie. Expression-clé que je dissimule un peu partout tout de même et dans les 2 principaux titres.

Dans cet article, je n’ai rien respecté pour le web ou presque. J’ai écrit avec le cœur tout simplement.

Jonglage pas toujours facile entre 2 écritures 

Difficile l’écriture ? Ça, c’est un fait. Mais, je laisse faire le temps. J’ai arrêté de le combattre. C’est ce qui arrive quand on est confronté à une mort brutale. On se dit que plus rien n’a d’importance. Je ne veux pas faire dans le pathos 😭, mais je le pense profondément. Même si la récurrente problématique de gagner de l’argent hante mes nuits.

Dire qu’on laisse faire le temps, est-ce bien raisonnable ? Ce n’est pas comme cela que je vais vendre mes services ! Et le problème est un peu celui-là. Se livrer a des limites. Ça peut faire peur, déplaire… être un frein à la vente de son savoir-faire, car ce ne sont ni des éditeurs ni des lecteurs que recherche une rédactrice web, mais des clients. Le style n’a pas vraiment sa place.

Mais ceci est mon blog, je fais ce que je veux !

Facile d’écrire ce que l’on veut, quand il n’y a pas d’enjeu financier derrière. Facile, quand on peut s’octroyer du temps et ne pas avoir peur du regard des autres et de ses conséquences. Mais pas tenable sur la distance. Il faudrait certainement distinguer les 2 univers pour 2 cibles à l’opposé. Rendement d’un côté (retour sur investissement), lecture gratuite de l’autre.

Ce que j’aime dans les tribulations de Valérie

C’est que je ne suis contrainte par aucun diktat algorithmique, puisqu’il n’y a pas d’objectif à atteindre, de performance, de place à gagner contre rémunération.

Et ça fait du bien.😊

Pourtant, je devrais écrire davantage pour d’autres pour gagner ma pitance. Mais quand j’écris pour les Tribulations, j’écris pour le plaisir d’être lue et appréciée pour mon style. Bien loin du codage et du rythme de la rédaction web.

Par conséquent, tout est donc une question de rythme que l’on s’impose et de choix. Et d’argent aussi, évidemment ! Pour en gagner en rédaction web, il faut courir après les clients et accepter la rédaction à la chaine. On est bien loin du courrier du cœur.

Pour en finir (aujourd’hui seulement) avec Les tribulations de Valérie

Aujourd’hui à travers cet article, je m’éparpille quand il faudrait être concret et précis. Court, simple et cerise sur le gâteau : vendeur. C’est ce que l’on m’a appris.

Au fil du temps, j’ai su que moi, ce que je voulais, c’était faire passer de l’émotion avec mes phrases et mes mots, même trop longs. On appelle cela du storytelling en rédaction web, un roman dans l’édition.

Conclusion 1

Je ne sais pas écrire sur un dentifrice, encore moins sur de la nourriture pour chat. En fait, si, je sais, mais ça ne me met pas en joie !

Je ne sais pas m’emballer non plus pour tout ce qui est à vendre (dommage, c’est ce qui mène le monde). Par contre, parler des autres, de leur histoire, de leur parcours… c’est cela que j’apprécie en rédaction web.

Emmener des personnes dans mon univers et leur faire passer un bon moment, j’adore aussi. C’est pourquoi j’aime le côté créatif et artistique de l’écriture personnelle et non algorithmique des Tribulations de Valérie.

Conclusion 2

Je ne suis pas déco, gastronomie, onglerie, parfumerie, féminisme, animalerie, science et médecine, éducation, maternité… Stop, j’ai déjà trop de mots dans ma phrase. (Et ce n’est pas une atteinte à celles qui aiment cela)

Je suis une femme qui aime écrire. Alors, thérapie, oui peut-être, plaisir simple, certainement, sans contrefaçon, totalement.

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